5 éléments-clés pour une narration réussie
Au fil des mandats que j’ai réalisés en narration, j’ai appris – et continue toujours de peaufiner – l’art de mettre ma voix au service de nombreux projets : vidéos de présentation et de formation, capsules marketing, podcasts, apprentissage en ligne (e-learning), publicité télé, web et radio.
Une formation en animation radio et télévision, des ateliers de diction et de pose de voix, ainsi qu’une vaste expérience en jeu théâtral, m’ont donné des outils pour développer une petite liste utile. Ce petit aide-mémoire créé de toute pièce qui ne traîne jamais bien loin : il comprend 5 éléments-clés à cocher pour réussir mes mandats en voix hors champ.
1. Le texte
À mes yeux, il s’agit du cœur, de la colonne vertébrale de tout projet narratif : texte bâclé, rendu vocal mitigé. Évidemment, mon œil de scénariste et de spécialiste de contenu marketing me pousse à scruter à la loupe le choix et l’agencement des mots, ainsi que la ponctuation et le rythme des phrases. C’est pourquoi, en offrant un service combiné de scénarisation et de narration à ma clientèle, je m’assure d’offrir un texte de qualité pensé pour être lu et parlé.
Par exemple, en rédigeant le scénario d’une vidéo d’animation, je porte une attention particulière au choix des mots, en lien avec le message que l’on souhaite transmettre, ainsi que la clientèle cible. J’évite les structures de phrases trop lourdes, les longueurs et surtout… les mots impossibles à prononcer! Enfin, je n’oublie pas de marquer les débuts et les fins de phrases : qui dit début de phrase, dit généralement ouverture vocale, et fin de phrase, fermeture et chute de la voix. J’arrive souvent avec un texte griffonné en studio, marqué de différentes couleurs. Ce sont mes petits codes pour moduler ma voix et livrer une prestation impeccable!
2. La respiration
Une bonne respiration est un paramètre essentiel à considérer pour une narration de qualité. Oui, oui, une entrée et une sortie d’air efficace, soit un bon entraînement pour les abdominaux. En effet, une respiration abdominale détend le diaphragme, ce qui permet de créer le ton voulu et d’ancrer un état émotionnel, une intention : complice, confidente, solennelle, chaleureuse, alouette!
Une bonne respiration permet aussi à la voix d’être posée et d’avoir beaucoup plus de portée. Je peux donc contrôler ma voix et générer une gamme d’émotions et d’intonations beaucoup plus facilement qu’en respirant péniblement seulement avec le haut du corps.
Maîtriser sa respiration en voix off, c’est s’assurer de donner vie à un texte grâce à un éventail de nuances et de couleurs! Et la posture du corps dans tout ça? J’opte toujours pour une position debout, les pieds bien ancrés au sol. Je crée ainsi une colonne d’air et d’énergie qui amplifie la portée de voix. En étant bien droite, je travaille aussi ma posture mentale : je me sens solide et prête à attaquer le texte pour donner le meilleur de moi-même.
3. Le ton
Élément crucial d’une narration professionnelle, le ton part toujours d’une intention. C’est pourquoi il est important de décortiquer le texte et de l’annoter. Je me réfère toujours au brief initial afin de me ramener aux objectifs du projet audio ou vidéo : cherche-t-on à émerveiller? À séduire? Plutôt à informer? Ou peut-être à sensibiliser?
Il est essentiel de connaître ce que l’on cherche à atteindre en premier lieu. Puis, en créant un texte efficace et bien ponctué, je peux y glisser montées, attaques et chutes sur les mots. Comme une mosaïque, chaque élément d’une narration réussie est donc inter relié!
4. La diction
Ba-be-bi-bo-bu! Comme une athlète qui s’échauffe avant de sauter sur la piste, la diction est impérative pour un enregistrement réussi. Je me réfère souvent à des exercices de diction pour le théâtre. En se déliant les muscles de la mâchoire, de la langue et en réchauffant sa cavité nasale en produisant des sons, on réchauffe le moteur!
Lors de l’enregistrement de la narration, je n’oublie pas de mordre dans les mots, sans les escamoter. Je mets l’accent sur les mots importants qui, souvent, ressortent visuellement dans la vidéo. Un autre allié pour la diction et le timbre de la voix? Un verre d’eau tempéré! Rien de glacé pour ne pas figer les cordes vocales, et surtout pas de café. Effet desséchant et bruits de bouche pâteux assurés!
5. L’équipement
Finalement, détenir de l’équipement adéquat pour enregistrer commence impérativement par l’achat d’un micro de qualité professionnelle. Il faut aussi penser à un logiciel facile d’utilisation intégré ou non à une console. Il y a également d’autres facteurs à considérer comme la localisation de la pièce dans la maison, son insonorisation, etc.
En choisissant d’enregistrer mes narrations en studio la plupart du temps, je m’assure d’être accompagnée d’un pro du son, comme Simon, propriétaire de Seratone Studio. En plus d’être à l’écoute et de mettre les gens à l’aise, Simon maîtrise ses consoles et logiciels les yeux fermés, ce qui assure un produit final de qualité supérieure en un court laps de temps.
En résumé, ces 5 petits rappels sont faciles à mémoriser et m’assurent de livrer une narration de qualité. Vous avez en tête un projet audio ou vidéo marketing nécessitant de la scénarisation et de la narration?
N’hésitez pas à me contacter pour transformer vos idées en résultats étincelants!